Master vs mastère : comprendre la différence

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Le master et le mastère présentent des caractéristiques bien distinctes en termes de public visé, de contenu pédagogique et de débouchés professionnels. Découvrez lequel est le plus adapté pour vous selon vos ambitions et votre choix de carrière.

Qu'est-ce qu'un master ?

Le master est un diplôme délivré par les universités. Structuré en deux années d'études (M1 et M2), il offre une multitude de parcours allant des sciences fondamentales au droit, en passant par l'économie et les lettres. Cette diversité permet aux étudiants de personnaliser leur formation en fonction de leurs objectifs de carrière. Certains privilégient la filière professionnelle avec des projets tutorés pour favoriser une insertion rapide sur le marché du travail, tandis que d'autres optent pour la voie de la recherche afin de préparer un doctorat.

Qu'est-ce qu'un mastère ?

Le mastère, d'une durée de deux ans, est une formation professionnalisante proposée par des écoles de commerce et de management. Contrairement au master universitaire, le mastère n'est pas un diplôme, mais un label de qualité. Les cursus les plus sérieux sont associés à des titres inscrits au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), de niveau 7 (soit bac+5) et donc reconnus par l'État ainsi que par les recruteurs. Les programmes sont conçus pour permettre aux étudiants de se spécialiser dans des domaines précis comme la finance, le marketing ou l'événementiel.

Quelles sont les principales différences entre un master et un mastère ?

Plusieurs distinctions existent entre le master et le mastère. Tout d'abord, le public visé diffère. Le master est une suite logique de la licence et intéresse généralement des étudiants qui poursuivent leurs études après l'obtention de leur diplôme. En revanche, le mastère est destiné aussi bien aux jeunes diplômés qu'aux professionnels en reconversion.

Concernant le contenu pédagogique, le master offre une formation relativement généraliste, combinant théorie et pratique. Le mastère est résolument orienté vers la professionnalisation et les besoins de terrain. Il intègre des expériences en entreprise (stages, alternance) et des projets collaboratifs. Cette approche permet aux étudiants d'acquérir des compétences directement applicables sur le marché du travail.

Les disparités entre ces deux cursus sont particulièrement visibles en termes d'encadrement. Tandis que le master privilégie un apprentissage autonome, le mastère offre un accompagnement individualisé.

À l'ESGCI, chaque étudiant bénéficie d'un suivi sur mesure, avec des séances de coaching pour l'aider à définir ses objectifs professionnels. Des simulations d'entretiens d'embauche, adaptées à son profil, le préparent efficacement aux enjeux du recrutement. Le programme Savoir Devenir constitue un atout supplémentaire. Animé par des experts du secteur, il offre une immersion concrète dans le monde professionnel à travers des études de cas et des simulations. Les étudiants acquièrent un large éventail de compétences, de la relation client à la gestion de projets, jusqu'à la résolution de problèmes complexes. Ce module met également l'accent sur la responsabilité sociétale et forme des managers engagés et ouverts d'esprit.

Quelles sont les conditions d'admission pour un master et un mastère ?

Que ce soit pour les masters ou pour les mastères, l'admission se fait sur dossier. Ce dernier inclut un CV, une lettre de motivation et les résultats obtenus lors des cycles précédents. Pour intégrer la 1re année de ces formations, un niveau bac+3 comme une licence ou un bachelor est requis. La 2e année s'adresse aux titulaires d'un diplôme de niveau bac+4 ou équivalent.

Souvent, les écoles de commerce complètent l'évaluation des dossiers par des tests d'aptitude (logique, culture générale, psychométrique) et des entretiens individuels afin d'apprécier les aptitudes, le potentiel et la motivation des candidats. Ces établissements proposent également des journées portes ouvertes, ce qui permet de visiter les campus et d'échanger avec les équipes pédagogiques.

Pour certains programmes, notamment ceux à vocation internationale, la maîtrise de l'anglais est indispensable. Des certifications comme le TOEFL (Test of english as a foreign language) ou l'IELTS (International english language testing system) sont exigées pour attester de ce niveau. Les candidats doivent ainsi démontrer leur capacité à évoluer dans un environnement académique et professionnel anglophone.

Quelles opportunités de carrière s'offrent aux diplômés d'un master ou d'un mastère ?

Un master ouvre de vastes perspectives, que ce soit dans l'administration, l'industrie ou l'environnement. Ce diplôme permet d'accéder à des postes à responsabilités ou de poursuivre ses études pour une carrière dans le secteur de l'enseignement et de la recherche.

Grâce à leur habileté à s'adapter aux mutations du marché, les diplômés de mastère sont très recherchés. Voici quelques exemples de métiers accessibles :

  • Chef de projet événementiel : ce professionnel de l'organisation assure la conception, la coordination et la réalisation de manifestations. Il commence par établir un cahier des charges précis, en identifiant les objectifs, le public cible et les contraintes budgétaires. Fort de cette compréhension, il élabore un concept événementiel qui répond aux attentes spécifiques du projet. Il sélectionne ensuite les prestataires les plus adaptés, négocie les contrats et établit un planning détaillé. Tout au long du projet, il assure une coordination efficace entre les différents intervenants, en veillant au respect des délais et du budget. Il maîtrise les imprévus, résout les problèmes et s'assure de la qualité de chaque prestation. Une fois l'événement terminé, il dresse un bilan afin d'identifier les points forts et les axes d'amélioration.
  • Business developer : il est toujours à l'affût de tendances émergentes et de niches potentielles. Il recense les besoins des clients, les attentes du marché et les offres de la concurrence pour élaborer une stratégie de développement. Il ne se contente pas d'exécuter les demandes, il prend des initiatives et propose des solutions créatives. Sa maîtrise des techniques de négociation lui permet de défendre efficacement les intérêts de son entreprise tout en trouvant des compromis satisfaisants pour toutes les parties prenantes.
  • Responsable marketing digital : il crée des contenus engageants pour les réseaux sociaux, développe des campagnes publicitaires segmentées par âge, centres d'intérêt et comportements sur Google. Parallèlement, il assure une veille constante sur les dernières tendances du digital et les évolutions des algorithmes des réseaux sociaux. Grâce à des outils d'analyse comme SEMrush ou Hootsuite, il mesure des indicateurs clés comme le taux de clic et le coût par acquisition, afin d'ajuster en temps réel ses actions et d'optimiser le budget marketing.
  • Chargé de communication : il est responsable de la gestion de l'image de l'entreprise et de la diffusion de ses messages auprès des différents publics (clients, partenaires, employés, médias). Il met en œuvre des plans de communication globaux, en adaptant ses messages et ses supports à chaque audience. Que ce soit à travers l'organisation d'événements marquants ou la rédaction de communiqués de presse, il déploie tout son talent pour renforcer la visibilité de l'entreprise et susciter l'intérêt. Il est également capable de résoudre des situations de crise avec réactivité et professionnalisme, en élaborant des messages rassurants et en coordonnant les actions de communication nécessaires pour préserver la réputation de l'entreprise.

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